C’est l’histoire d’un cauchemar qui ne se terminera malheureusement pas avec les douze coups de minuit scellant l’année la plus noire du nouveau siècle.
Le 1er janvier 2021 n’aura rien d’autre à offrir que ce 31 décembre 2020 à une population condamnée à s’accommoder d’un univers carcéral où au fil des mois, des semaines et des jours l’étau s’est à chaque fois un peu plus resserré sur ses privilèges comme sur ses libertés.
Pour autant, la lumière, depuis la nuit des temps, finissant toujours par jaillir des entrailles de la terre, nous aurions grand tort de céder à la capitulation, à la résignation et, pire encore, au désespoir.
Nous avons toutes et tous connu ces derniers temps tellement de contraintes, partagé tant de craintes, vécu tant de drames, perdu tant d’intimes et consenti tellement de sacrifices qu’il serait impensable de céder à l’aube de cette nouvelle tranche d'existence aux caprices du désenchantement.
Les cycles de la vie sont ainsi faits qu’hélas la mort continuera, Covid ou pas, à exercer partout son office. Il nous faut donc apprendre plus que jamais à vivre avec elle, avec ou sans vaccin, en formulant le souhait qu’elle épargne notre cercle familial et notre sphère d’amis en même temps qu’elle daigne éviter un arrêt sur le seuil de notre propre foyer.
Etant moins que jamais maître de notre propre destinée, reprenons foi et confiance dans ce monde qui marche sur la tête plutôt que de tourner dans la direction que nous voudrions lui voir prendre.
Nous avons lucidement conscience, à l’heure de clore cet agenda 2020, d’avoir pu de temps à autre heurter la bonne conscience des uns ou la susceptibilité des autres. Avec le ton parfois provocateur et même outrancier qui est le nôtre, il est impossible de rencontrer l’assentiment des milliers d’internautes qui nous font l’honneur de nous lire, pour certains au quotidien, pour d’autres occasionnellement.
La mission que nous nous sommes assignée, celle d’informer, d’éclairer et de susciter la réflexion à mille lieues des circuits traditionnels d’information mainstream n’est pas toujours aisée. Elle l’est d’autant moins qu’elle affronte une censure de plus en plus féroce de la part des réseaux sociaux se nourrissant jusqu’à l’indigestion des perversités du Système, notre meilleur ennemi.
Ce faisant, il nous arrive de choquer et même de provoquer avec certain(e)s de regrettables fâcheries qui, dans une extrême majorité de cas, restent par bonheur sans lendemain, l’amitié, la confiance et le respect mutuel finissant par noyer dans un verre d’eau chacune de nos petites et grandes querelles.
A l’abri de nos divisions, soyons fiers et heureux de pouvoir continuer à débattre, à partager et à réinformer. Dans le contexte de plus en plus liberticide que nous imposent ceux qui ont la charge de nous diriger, il nous reste jusqu’ici la liberté la plus fondamentale, la dernière peut-être qui rendra gorge, la liberté de lire, la liberté de dire et la liberté de penser.
Profitons-en avant qu’Orwell ne nous enlève cet ultime et inestimable trésor de l’Humanité.
Les amies, les amis, que 2021 vous apporte à nouveau le meilleur, la joie de vivre, la santé d’en profiter et le bonheur de la partager.
L'objecteur médiatique