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 C’est l’histoire d’une (re)naissance, celle d’un peuple souverain et fier de le redevenir qui vient de se libérer définitivement en cette veille de Noël du joug européen. 
A l'avenir, le Royaume-Uni pourra hisser son drapeau au mât de misaine de sa flotte royale et naviguer librement, en toute indépendance, sur tous les flots de l’univers sans plus avoir de compte à rendre à Bruxelles. 

Le compromis signé ce jour avec l’Union réduite à 27 scelle une vieille querelle qui aura duré quatre années tout au long desquelles les technocrates européens auront mis tout en œuvre pour lui empoisonner l’existence. Entre fake news, menaces, insultes et opprobre, tout aura été fait avant, pendant et après le referendum sur le Brexit pour assimiler les Britanniques à des moins que rien, à les diviser et à les décourager de rompre les liens avec une association peuplée de nombreux malfaiteurs dont ils ne voulaient plus.
 
Le oui pour la sortie de l’Union a certes été emporté de justesse mais même le résultat de ce scrutin démocratique, sur lequel Bruxelles a d’une façon parfois éhontée voulu peser de tout son poids a été contesté par les technocrates de Juncker d’abord, du tandem Michel-Von der Leyen ensuite. 


En dépit des pressions exercées de toutes parts, Londres est toujours resté inflexible. Comme l’avait fait Winston Churchill tout au long de la seconde guerre, Boris Johnson a tenu bon mais aussi et surtout respecté la parole donnée à son peuple. 

C’est une victoire éclatante pour cet ancien journaliste reconverti en politicien que ses ex-confrères, haineux et rageurs, n’arrivant pas à sa cheville, ont traîné dans la boue au point de le mépriser en le qualifiant tantôt de populiste, tantôt de débauché, tantôt pire encore de dangereux extrémiste. 

L’obstination mise par Bo à se jouer de toutes les chausse-trappes, à digérer les injures, à résister à toutes les tensions internes et externes et à nouer sur le fil cet accord de la dernière chance honore le grand blond sur lequel rien ni personne n’ont eu aucune prise, à commencer par le Covid qui s’était juré lui aussi d’avoir sa peau. 

L’avènement du Brexit aura certes son prix mais désormais le Royaume-Uni, face à l’Union désunie peut se targuer d’avoir retrouvé sa liberté. La liberté, un privilège monarchique, de sang princier à l'image de cette Reine inoxydable à laquelle on saura gré de ne jamais être intervenue d'une manière ou l'autre dans la volonté populaire de choisir son destin. 
Et maintenant: 
Rule, Britannia!

L'objecteur de conscience

 
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