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C’est l’histoire d’un profond dédain aggravé par la rancœur de quatre années de frustrations.

Chacun pensait que les médias, après l’avoir combattu sans relâche pendant tout son mandat, allaient admettre en toute humilité qu’ils s’étaient trompés sur la capacité de Donald Trump à tenir ses engagements de campagne et à fidéliser le socle populaire de son électorat. Et qu’à l’heure de dresser le bilan de son mandat, ils auraient l’objectivité de comparer dans l’une et l’autre colonnes ses réussites et ses échecs.

C’tait trop demander à cette presse militante et stipendiée qui, plutôt que de faire amende honorable, a redoublé à l'encontre présidentielle de méchanceté, de férocité, de médisance et de scélératesse dès lors qu’étrangement, soulevé à l’approche de la banderole d’arrivée par des millions de votes par délégation postale mystérieusement concentrés dans les bastions décisifs acquis à la gouvernance démocrate, le vent salvateur s’est mis à souffler en force 5 en faveur de Biden.

Depuis vingt-quatre heures et ce retour de flammes, ce ne sont plus à nouveau qu’avalanches discontinues d’anathèmes, caricatures, insultes, imprécations, calomnies et menaces lancées à la tête de Trump et de ses 70 millions de partisans englobés, à l'image d'Ockrent, par les journalistes aigris, insolents et dédaigneux dans un puéril amalgame confinant plus à la bêtise et à la sottise qu’à l’analyse et à la réflexion, deux vertus pourtant essentielles dans l’exercice de cette profession revendiquant abusivement le 4e pouvoir.

Bref, ces médias européens, calqués sur leurs modèles états-uniens, plutôt que de se remettre en question, ne font une nouvelle fois qu’enfoncer le clou, renforçant dans leurs convictions ceux qui ne les croient plus au point de les mépriser que tout est décidément pourri dans leur entre-soi « démocrate », « progressiste » et « mondialiste ».

Cette attitude irresponsable tout à la fois teintée d’arrogance, de suffisance et d’outrecuidance, n’aura d’autre conséquence que de nourrir un peu plus le populisme qu’ils prétendent combattre à défaut de tenter de comprendre.

Agissant comme les cadors américains corrompus par l’état profond puisant ses racines dans les pires carambouilles, nos médias belges ne font que singer misérablement CNN ou ABC, le New York Times ou le Washington Post. Bien qu’ils n’en aient ni le talent, ni l’envergure, ni encore moins l’impact, ils se gargarisent de leur misérable mimétisme tout en se vautrant plus que jamais dans le socialisme de compromission.

Fort heureusement, une partie de plus en plus importante de l’opinion a pris conscience de leurs turpitudes et de leur fourvoiement. Aux Etats-Unis, où la gauche contrôle 99,9 % des médias, ils sont au moins désormais la moitié des Américains à la débecter.

C'est l'un des grands enseignements, ravageurs, de cette élection 2020.

L’objecteur médiatique

Tag(s) : #Monde, #France
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