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C’est l’histoire, à défaut d’une vague bleue, d’une vague de haine qui déferle en ce moment de part et d’autre de l’Atlantique. Une haine politico-socialo-médiatique qui s’est nourrie de quatre années de frustrations au cours desquelles un homme et la moitié d’un tout grand peuple se sont battus contre toute l’opposition avec pour seules armes la foi, la détermination et le courage pour faire valoir leurs droits à l’exercice d’un pouvoir qu’ils avaient légitimement et démocratiquement conquis, au grand désespoir de cette caste malfaisante et corrompue nichée dans le bas-ventre de « l’état profond » où tous les coups sont permis du moment qu’ils se déroulent dans l’entre-soi.
A l’heure où, avec une indécence inversément proportionnelle à la peur qui l’a accompagné tout au long du décompte des bulletins de vote, le monde célèbre la défaite de Trump plutôt que le sacre de Biden, nous sommes heureux et fier d’avoir participé, dans le camp du battu à l’irrégulière, à ce noble combat consistant à apporter la contradiction tant il est vrai qu’il n’y a en politique d’autre régime que la dictature si l’on n’admet pas que la vraie richesse d’un débat naît de la confrontation des idées.
Notre obstination nous a valu beaucoup de critiques, beaucoup d’inimitiés et, pire encore, nous a fait perdre en chemin une breloque de camarades.
Peu importe, ce qui était le plus important, à nos yeux, c’est de tenter, dès l’arrivée de Trump à la Maison Blanche, de comprendre comment, seul contre tous, ce diable d’homme avait réussi à déjouer tous les obstacles, dans son propre camp comme dans celui d’en face, pour embrasser la fonction de dirigeant le plus important de la planète.
Après avoir salué son avènement, nous avons cherché ensuite à connaître les vraies raisons de l’ostracisme manifesté à son encontre par toute l’intelligentsia, par tout l’establishment, par toute la presse et par toute la haute finance associés, masqués, là-bas comme partout dans le camp auto-revendiqué du Bien, par opposition au camp du Mal.
Et maintenant que la messe est dite, nous en sommes encore à nous demander comment, malgré la succession des tempêtes, cet entrepreneur parti de rien est parvenu, non seulement à conserver la confiance de tous ses fidèles mais encore à en galvaniser quatre millions d’autres et à les rallier à son panache.
Il est acquis aujourd’hui que, sans l’apparition de l’épidémie sanitaire au seuil du printemps dernier, cette élection 2020 se serait déroulée dans l’indifférence quasi générale tant Trump, boosté par une réussite économique sans précédent dans l’histoire américaine, l’aurait emporté de la tête et des épaules. Le Covid sur lequel il n’avait aucune prise en tant que président fédéral l’a tué, avec la complicité agissante d’opposants et de médias malfaisants qui lui ont fait porter le chapeau des 230.000 morts alors que l’Europe et ses responsables politiques n’ont fait ni mieux ni plus mal en enregistrant aujourd’hui plus de 300.000 victimes pour une population peu ou prou équivalente.
Le système nébuleux de l’élection correspondance et la fraude massive qui en a découlé ont fait le reste.
Une fois tous ses recours légaux épuisés, Trump sera-t-il politiquement mort comme le proclament aujourd’hui en chœur tous ses adversaires ? C’est ce que voudraient croire et faire accroire tous les journalistes se ruant maintenant sur son cadavre encore chaud telles des hyènes affamées. Wait and see.
Mais une chose, en revanche, est acquise : si jamais, la censure, la menace et le chantage n'ont autant frappé, pour les faire taire, ses partisans, jamais, non plus, le commentariat journalistique qui s’est toujours targué d’agir comme un contre pouvoir n’a été aussi discrédité, dévalorisé, dévalué et ridiculisé.
Les perroquets de l’information peuvent continuer à s’agiter, il se trouve désormais dans l’opinion une cohorte de plus en plus importante de gens refusant de prendre pour argent comptant leurs mensonges assénés comme autant de semi-vérités.
Avec et grâce au trumpisme, la méfiance à leur égard serait même devenue majoritaire si l’on en juge par les 70 millions d’Américains qui viennent de jeter à la poubelle leurs salades, inventées et plantées de toutes pièces, comme le racisme systémique ou le suprémacisme blanc pour ne citer que ces deux fantasmes adossés à une gauche tyrannique et délétère prête à toutes les turpitudes avec la volonté farouche et irrépressible d'imposer ses vues en Amérique comme ailleurs.
Bon vent, Biden, ce sera très bientôt à notre tour de rigoler !
L'objecteur médiatique
Tag(s) : #Monde
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