Le 27 juillet 2017, Emmanuel Macron, fraîchement élu président de la République, lors d’une cérémonie de naturalisation à la préfecture du Loiret, à Orléans a déclaré, marquant ainsi sa préférence pour les immigrés plutôt que pour les malheureux citoyens français « sans domicile fixe » et pauvres. Après tout, dans son esprit d’ancien cadre de la Banque Rothschild, ce ne sont que des clochards et ils ne sont jamais que 143.000(© Statista 2020) dans les rues.
« La première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. C’est une question de dignité, c’est une question d’humanité et d’efficacité là aussi. Mais je veux que partout où sont construits ces hébergements d’urgence qui permettent de les accueillir, il y ait les dispositions administratives qui permettent de traiter leur dossier. […] Je ne veux plus de femmes et d’hommes dans les rues. Mais partout, dès la première minute, un traitement administratif qui permet de déterminer si on peut aller vers une demande d’asile ou non. Et derrière, une vraie politique de reconduite aux frontières. ».
Ces paroles pleines d’espérance pour tous les migrants, déjà présents et à venir, ont été mal interprétées par ses miséreux concitoyens qui pensaient égoïstement que cette promesse les concernait. Cruelle erreur. En effet, en 2020 leur nombre n’a pas évolué sinon vers le haut.
Mais ils auraient tort de jalouser les migrants, car bien qu’ouvrant sans cesse de nouveaux centres d’hébergement parfois jusque dans les plus petits villages de France, le flux constant de nouveaux arrivants (plus de 120.000 demandeurs d’asile et entre 200 et 300.000 clandestins en 2019) transforme la république en tonneau des Danaïdes et même la promesse présidentielle de les loger tous s’est noyée dans le raz-de-marée qui submerge le pays le transformant en moderne radeau de la Méduse.
Comment le peuple supporte-t-il encore ce batteur d’estrade, ce bonimenteur de foire certes excellent comédien à la parole brillante, au verbe haut, mais laissant après le spectacle un décor ravagé et des spectateurs déçus ?
Le pays des Lumières s’est éteint laissant les patriotes et ses philosophes dans l’obscurité dramatique d’un avenir plus qu’angoissant.
La France fut un beau pays. Quand le spectacle prend fin, il ne reste que les regrets.
René G. Thirion