Un gouvernement qui profite d'une pandémie pour assommer les derniers petits commerçants déjà fragilisés par les grandes surfaces, asphyxiés par les géants de l’Internet et les supprimer de la vie économique du pays appelle à l'insoumission !
Ce sont les derniers citoyens encore libres qu’il faut assujettir comme la grande masse des employés, des salariés, des chômeurs dont la survie dépend totalement des patrons de grands financiers mondiaux et/ou de la bonne volonté des pouvoirs publics.
C’est pour défendre la santé publique et empêcher la propagation du virus nous disent nos gouvernants, mais ce danger n’est-il pas mille fois plus présent en grande surface où des centaines, voire des milliers de clients utilisent des caddies (désinfectés paraît-il), se côtoient, prennent des produits en main, manipulent les terminaux de paiement que dans les petits commerces où peu de clients sont présents à la fois et où le vendeur a plus de facilités à constater et empêcher les gestes dangereux pour une contamination ?
Certains diront que je suis complotiste, mais ne serait-ce pas le contraire ? Ne transforme-t-on pas depuis des années la société humaine en essaim d’abeilles au service d’une reine, celle-ci incarnée par quelques mains financières puissantes et anonymes.
L’alerte que nous donne cette pandémie n’est pas que sanitaire, elle est aussi sociétale. Acceptera-t-on de vivre dans le monde kafkaïen que Georges Orwell décrivait dans son roman « 1884 » ou aurons-nous le sursaut libertaire de nous opposer à cette tyrannie exercée au nom d’une démocratie qui n’en a que l’apparence et le nom depuis trop longtemps déjà.
Marquons notre première révolte par le soutien total et inconditionnel aux commerces dits « non-essentiels » pour nos politiciens alors qu’ils sont bien plus essentiels que les grands groupes internationaux commercialo-financiers à la vie économique et surtout sociale de notre pays.
Non aux décisions d’un gouvernement qui montre et a montré dès le début son incapacité congénitale à gérer correctement la lutte contre ce virus mortifère.
Oui aux petits commerces indépendants, libres et locaux qui sont l’oxygène de notre société !
René G. Thirion