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Nous ne savons pas si Brigitte est un homme, comme une rumeur de plus en plus insistante le laisse entendre. Nous ignorons tout de la réalité du curieux couple formé par Emmanuel Macron et Brigitte Trogneux, que certains appellent Jean-Michel. Mais le simple fait qu’au bout de sept années de présidence d’Emmanuel Macron cette question soit de plus en plus insistante et paraisse crédible chez de plus en plus de Français résume que Macron est à lui seul une énigme pour la France.

Comment un homme comme lui, recommandé par Attali à Hollande qui l’a d’abord pris comme conseiller puis comme ministre, a-t-il pu se retrouver avec le soutien de tous les médias candidat à la présidentielle, puis élu en 2017 et réélu en 2022 ? Certains, qualifiés de complotistes, y voient la patte du Nouvel Ordre Mondial, des hommes de Davos et d’autres officines comme Bilderberg ou Le Siècle. C’est probable

.Il n’empêche que Macron est en train d’embarquer la France dans une drôle d’aventure. Si on regarde son bilan depuis 2017, mise à part la première année, voilà un homme qui dirige le pays en s’appuyant sur le chaos permanent, des affrontements avec des pans de la population – pas toujours les mêmes – qui ne font qu’affaiblir un pays de plus en plus moribond.

En 2018, il utilise la crise des Gilets jaunes – due au départ à l’augmentation du prix de l’essence pour financer la transition écologique – pour affirmer son autorité, envoyer les forces de l’ordre réprimer le mouvement avec une férocité jamais égalée en France, et se faire, au nom du dialogue avec le peuple, une campagne de trois mois où il monopolise la parole dans des salles acquises à sa cause.

En 2020, il profite de la crise Covid pour imposer aux Français, davantage que dans d’autres pays européens, des mesures liberticides jamais atteintes, avec assignation à domicile, contrôles humiliants, amendes massives, vaccination obligatoire de secteurs entiers, répression contre des salariés récalcitrants, insultes contre les non-vaccinés, etc. Le prix de cette folie, c’est bien sûr l’explosion de la dette française et la soumission toujours plus forte de la France aux marchés mondiaux.

Puis, au bout de presque trois années, comme si cela ne suffisait pas, le voilà qui s’attaque à la réforme des retraites pour économiser la ridicule somme de 10 milliards dans un pays où l’immigration massive coûte des dizaines de milliards d’euros tous les ans. Il s’agit d’obéir à une injonction de Bruxelles, qui conditionne les aides européennes aux pays à l’adoption de certaines mesures qui rassureraient les marchés. Cette fois, ce sont les organisations syndicales et la gauche qui lui font face, les mêmes imposteurs qui ont appelé à voter pour lui en 2017 et en 2022.

Puis à l’occasion de la mort de la racaille Nahel, tué par un policier qui n’a fait que son travail consistant à protéger la population des risques que lui font encourir des voyous, nous aurons six jours d’émeutes ethniques où l’État, très répressif contre les Gilets jaunes, se montrera très laxiste. Macron enfoncera même le policier avant que l’enquête ne soit entamée.

Il affrontera cette même gauche immigrationniste et mondialiste lors de la fameuse loi sur l’immigration, une mascarade qui occupera les devants de l’actualité de longues semaines, après des psychodrames à l’Assemblée nationale et au Sénat. La loi concoctée par Darmanin sera détricotée par le Conseil constitutionnel, confirmant aux Français que les politiques français n’ont plus de pouvoir, entre la dictature des juges et les instances européennes et mondiales.

La crise agricole, sursaut de cette France des campagnes qui ne veut pas mourir, continuera de fissurer un pays où la notion de Nation et d’intérêt général a disparu. Les paysans ont compris intuitivement que Macron représente une oligarchie mondialo-écolo qui a décidé de leur disparition, au nom du libre échange mondial. Et ils ne paraissent pas, eux, décidés à mourir en se laissant faire.

C’est dans ce contexte qu’il décidera, avec la complicité de toute la gauche, quand la France connaît 234.000 avortements par an, pour 600.000 naissances, mais 500.000 nouveaux venus, souvent africains, d’inscrire l’avortement dans la Constitution, confirmant une volonté mortifère d’en finir avec notre pays, plutôt que de se tourner vers une politique familiale apte à préserver notre histoire, notre culture et notre civilisation.

Avec un bilan catastrophique qui se traduit par une dette qui dépasse les 3 000 milliards d’euros, la venue de plus de 2 millions d’immigrés appelés migrants, souvent africains et musulmans, qui accélèrent l’ensauvagement de la France, un pays où plus rien ne marche, où la police ne protège plus les gens, où la justice ne défend plus les faibles, où les médias font de la propagande, où l’école prend l’eau, où le système de santé fait faillite, où les transports sont souvent une aventure, Macron ne trouve rien de mieux que vouloir achever la France en l’envoyant, sans avoir consulté le peuple et pas davantage les élus, en première ligne d’une guerre contre la Russie.

Certains s’interrogent sur son état mental, d’autres, dont nous sommes, sont convaincus que cet homme, certes apparemment pervers, déteste son pays et méprise les Français. Mais en attendant, il met la France et les Français délibérément en danger, et après sept années de mandats marquées par des crises permanentes, il expose notre pays aux possibles représailles russes. Certains experts, comme le général Coustou, assurent que la France ne peut pas faire face à plus de trois jours de guerre intensive, sur un front de 80 kilomètres, pas davantage ! Et pourtant, Macron joue au va-t-en guerre, affaiblissant délibérément le potentiel de notre armée et accélérant la débâcle financière de la France.

Reste la vraie question, posée par ce titre provocateur. La France peut-elle garder son pire fossoyeur, pour reprendre le titre d’un livre de Jacques Guillemain, jusqu’en 2027, et sinon, comment peut-elle s’en débarrasser ? Il y a trois solutions. La rue et le peuple, une opération de type Pinochet, et les élus. Nous ne maîtrisons pas la première hypothèse, qui peut se terminer par les pires aventures, avec la gauche qui tienne le pavé, soutenue par les syndicats et les racailles. Le coup d’Etat militaire ne paraît pas à l’ordre du jour, en France. Par contre, les élus ont la possibilité, s’ils le veulent, à l’Assemblée nationale et au Sénat, de mettre Macron en minorité, et d’ouvrir une crise constitutionnelle qui doit déboucher sur le départ de celui que le général Coustou appelle “le tyran”.

Virer Macron serait une mesure de salubrité publique pour la France et montrerait que nous avons une opposition qui sert à quelque chose. L’Ukraine nous donne une occasion unique. Nos députés seront-ils à la hauteur de l’Histoire ?

Nous ne demandons qu’à être agréablement surpris…

Cyrano

article paru le11 mars 2024 sur Riposte Laïque

 

Tag(s) : #Europe, #France, #Guerre, #humeurs, #Social
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