Belgique - Quand la partition de Vivaldi est un hymne guerrier

Aujourd’hui, au parlement Alexandre De Croo a déclaré que la liberté de la Belgique est attaquée par un fasciste. Pourtant, il me semble que notre pays n’a pas reçu de déclaration de guerre. 

Mais notre 1^er ministre, lui, semble bien déclarer la guerre à la Russie.

Par ses déclarations matamoresques va-t-on connaître un jour le sort d’Hiroshima ou de Nagasaki dont les populations ont eu à connaître le respect témoigné pour les civils innocents par les Américains, nos maîtres politiques. Le Vietnam fut la confirmation de leur conduite vertueuse.

Mais sommes-nous encore en démocratie, quand on nous fait danser sur la musique d’une Union européenne dont le chef d’orchestre est une führerin autoritaire et le soliste un clown mégalomane ?

Pourquoi la Belgique n’est-elle pas neutre dans ce chaos où la folie s’empare de ses voisins ? Question stupide quand on sait que notre armée n’est qu’une troupe coloniale de l’Otan et que le pays est un marché que se disputent Américains et Chinois.

Par sa politique engagée, notre pays qui ne dispose d’aucune ressource naturelle importante, se prive de celles du plus grand pays du monde qui possèdent toutes les matières premières dont notre évolution industrielle aura besoin.

Arrimer notre navire, déjà impacté par le poids d’une dette abyssale, à une coalition guerrière, ne peut que le conduire à un naufrage assuré. Même en cas de réussite de l’affaiblissement ou de la désintégration de la Fédération de la Russie, pour la Belgique ce serait une victoire à la Pyrrhus, dépendante plus que jamais d’une Union européenne écrasante et d’un Nouvel Ordre Mondial largement prôné à Davos.

Dans cette catastrophe annoncée, le pire sera qu’il n’y aura pas seulement l’équipage responsable qui coulera avec la nef en perdition, mais aussi les passagers qui lui avait fait confiance !

René Thirion