C’est l’histoire d’un merveilleux pays, le nôtre, qui s’honore d’accueillir et de ramasser toute la crasse des autres.
A peine dissoute en France, le CCIF, l’organisation islamiste proche des salafistes et des frères musulmans, soupçonnée d’implication dans la décapitation du pauvre professeur Paty est venue sans difficulté établir ses pénates sur notre territoire en prenant bien soin de changer une lettre à son enseigne mortifère en rebaptisant effrontément son « Collectif contre l’Islamophobie en France » en « Collectif contre l’islamophobie en Europe ».
En réalité, cette énième officine musulmane vient s’ajouter à la collection d’ASBL et d’associations du même acabit peuplant notre petit Royaume sans que ça heurte ou choque notre propre marigot politicien. Deux ou trois personnalités de droite se sont tout même émues de la situation et ont interpellé le ministre Van Quickenborne visiblement plus prompt et enclin à faire la chasse aux bons apôtres nationalistes qu’aux terroristes en puissance venus poser chez nous leurs valises bourrées d’explosifs et lestées de gros calibres.
"Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, la Sureté de l'Etat veille au grain" a stridulé le ministre de la Justice sans parvenir à rassurer toutes celles et ceux qui, marqués au fer rouge par la perte de proches, vivent toujours légitimement dans la hantise de nouveaux attentats meurtriers.
Comme à l’accoutumée, nul n’a entendu s'épancher sur le sujet les écolos, les cocos et les socialos. Visiblement, l’islamo-gauchisme est à leurs yeux un fait établi, à ce point bien ancré dans nos moeurs qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter.
On les entendrait en revanche d'ici s’égosiller comme des gorets grillés vifs si, demain à son tour dissous, Génération identitaire emmené par de jeunes patriotes tricolores qui n'ont jamais ni blessé ni, encore moins tué personne, venait dans la foulée du CCIF et des envoyés d'Allah chercher refuge à Bruxelles.
Chez Nollet, Laaouej et Hedebauw, l’indignation est, depuis leur naissance, à géométrie hautement variable
L'objecteur médiatique