C’est l’histoire d’une effrayante chasse aux sorcières qui est en train de s’exercer Outre Atlantique.
Revendiquant le titre de berceau de la démocratie américaine, les Etats-Unis sont en train de verser en une fois dans tous les excès qu’ils attribuent généralement aux pires dictatures. En supprimant, par le biais d’entreprises privées militant en leur faveur, les comptes de communication sociale d’un président en exercice, en interdisant à son entourage de s’exprimer sur les réseaux sociaux les plus populaires du pays, en menaçant de neutraliser l’alternatif Parler.com mais pire encore les chaînes télévisées comme Fox, Newsmax et OAN accusées de diffuser des informations mensongères, les affidés de Biden, n’attendant même pas d’être installés au pouvoir, bafouent les règles les plus élémentaires de la démocratie, piétinent la liberté d’expression et entreprennent d’installer une censure digne d’un des pires régimes totalitaires comme la Chine ou des dictatures les plus infames comme le IIIe Reich.
Ce qui prend soudainement consistance aux States, c’est une forme de fascisme inversé prétendant au nom du Bien anéantir le Mal incarné par toute forme d’opposition à la pensée unique.
Après FB, Youtube et Twitter, après peut-être Apple, ce sont les tribunaux qui vont entrer en action, pourchassant les avocats qui ont défendu 75 millions d’Américains dans la recherche de la vérité, ce sont les chefs d’entreprise qui vont saquer et condamner à la famine les opposants à l'Establishment, ce sont les journalistes ayant osé exercer jusqu’au bout leur métier dans une quête objective et impartiale de l’information qui vont se retrouver sur la paille, ce sont des milliers de militants actifs qui vont être poursuivis par les juges inféodés, frappés de peines infamantes et, pour certains, envoyés derrière les barreaux.
Le pire c’est que cette perspective effrayante laisse de marbre nos propres dirigeants européens quand, plus grave encore, ils n’applaudissent pas à cette forme de représailles factieuses.
Nous n’entendons pas non plus nos médias pourtant si prompts, d’ordinaire, à s’enflammer contre les régimes totalitaires au nom de la liberté et de la démocratie s'offusquer de cette incroyable dérive.
Après l'Amérique, c'est pourtant l'Europe qui est dans le collimateur de la pensée unique. Et ce n’est pas la première fois que nous dénonçons l’appel de la caste politico-médiatique à encourager les réseaux sociaux à brider la circulation citoyenne des informations qui lui déplaisent.
En France, récemment, le compte des « amis de Zemmour » a été sans préavis désactivé par FB sans que l’Elysée lève le petit doigt pour s’en offusquer comme s’il convenait qu’une fois pour toutes l’intellectuel de droite doit fermer sa gueule et surtout ne plus contredire le pouvoir.
En Belgique, les populistes de la N-VA comme du VB, sans parler des petites chapelles contestataires du MR en Wallonie ont eux aussi du souci à se faire face à ce prévisible tsunami de répression qui va déferler des Etats-Unis en déversant au passage sur nos rivages des tonnes de "cancel culture".
La chape de plomb qui en est train de s’abattre sur la démocratie US n’annonce en tout cas rien de bon.
Plutôt que d’apaiser les tensions, celles et ceux qui s’en félicitent ne feront qu’attiser les rancœurs, aggraver les frustrations et creuser le gouffre qui sépare aujourd’hui l’Amérique profonde de l’Amérique des côtes, l’Amérique des déclassés de l’Amérique des nababs, l’Amérique blanche de l’Amérique multiculturelle.
Dieu ne protège plus aujourd’hui l’Amérique.
Depuis le 3 novembre dernier, Il ne la reconnaît plus.
Il l'a perdue.
Hélas peut-être, définitivement...
L'objecteur médiatique