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C’est l’histoire d’un hallali, d’une curée, d’un défouloir qui a permis à tous les haineux « progressistes » de la terre de vomir en une fois toute leur rancœur sur un homme responsable de toutes leurs frustrations contenues au long de quatre années passées à espérer le faux-pas du président à la fois le plus populaire et le plus détesté des Etats-Unis.

Alors qu’ils ne l’espéraient plus, Trump est venu leur offrir sa tête sur un plateau, à quelques jours de son départ de la Maison Blanche dans des circonstances troublantes de failles sécuritaires que l’omerta médiatique se gardera bien d’élucider bien qu'on sache déjà que le Pentagone, à trois reprises, avait vainement demandé depuis plusieurs jours le renfort de la garde nationale à Washington.

Aujourd’hui, Trump est donc tout à la fois Néron, Staline et Hitler, leader d’un infréquentable mouvement fasciste, raciste, néo-nazi, suprémaciste qu’il convient au plus tôt d’éradiquer par tous les moyens, y compris désormais l’embastillement, la censure impitoyable et peut-être demain la chaise électrique.

Il n’aura échappé à personne que de De Croo à Macron (avec le drapeau américain en toile de fond, l'imbécile), de Merkel à Verhofstadt, chacun parmi les leaders d’une Europe qui aurait pourtant mieux à faire, par les temps qui courent marqués par une privation de liberté collective sans précédent, que de s’occuper des affaires intérieures des Etats-Unis, y est allé ces dernières heures de son petit couplet démocratique.

Il faut admettre que l’occasion était trop belle pour toutes ces éminences drapées dans leur virginité et leur bonne conscience de rompre, avec la collaboration active des médias aux ordres, une lance contre le populisme, ce danger mortifère menaçant à leurs yeux les démocraties occidentales en alimentant - refrain connu -, à coups de simplismes, la colère, les rancoeurs et les divisions.

Assimilée par les uns à un coup d’état, par les autres à un acte séditieux, par les plus timbrés à une attaque terroriste comparable à celle du 11 septembre, l’intrusion du Capitole par une centaine de guignols emmenés par Davy Crockett a surtout constitué pour les dirigeants occidentaux une opportunité rêvée de rappeler urbi et orbi qu’ils représentaient, elles et eux, le camp du Bien en opposition au camp du Mal illustré par les 75 millions dégénérés trumpiens "d’extrême droite".

Ceci étant dit, ce sont les mêmes dirigeants qui applaudissaient aux exactions sanguinaires des BLM l’an passé, qui encourageaient les Biélorusses à l'insurrection et à renverser le pouvoir voici quelques mois comme ils l'avaient déjà fait en Ukraine par le passé, et qui, siégeant aussi à Bruxelles, encouragent au rapprochement de l’Europe avec la crapule d’Erdogan alors qu’ils viennent tout juste de signer pour l’éternité des accords commerciaux avec les oppresseurs chinois qui ont réduit au silence les lanceurs d’alerte sur leur infâme coronavirus, en esclavage des millions de travailleurs forcés et en martyrs les contestataires de Hong Kong.

Elle n’est pas magnifique, aussi, leur démocratie ?

L'objecteur médiatique

 

Tag(s) : #Monde, #France
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