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Il y a quelque chose de pourri en Occident, en France. Et ce n’est pas seulement la République. C’est ce corps social flétri, cette virilité amputée, cette féminité dégradée, ce grand effondrement moral que symbolisent deux réalités contradictoires : d’un côté, le règne sans partage de la pornographie ; de l’autre, l’interdiction puritaine de la prostitution organisée.

Chaque jour, des millions de Français – des jeunes, des moins jeunes, des célibataires, des pères de famille, des cadres, des ouvriers – consomment du porno comme on boit de l’eau tiède. En douce. En cachette. En cache-sexe. Le porno est partout : sur nos écrans, nos téléphones, nos réseaux. Une industrie tentaculaire qui fait passer les femmes pour des objets, les hommes pour des bêtes, et l’amour pour une gymnastique dépravée.

Le porno est l’école de la frustration, le temple des perversions, la fabrique des impuissants et des détraqués. Derrière ses pixels crades et ses simulacres de jouissance, il cache un immense trafic d’êtres humains, de la détresse maquillée, du consentement acheté, du viol camouflé sous la lumière des projecteurs.

Mais chut ! Il ne faut pas le dire. Parce que le porno, voyez-vous, c’est libre, c’est moderne, c’est émancipateur, selon les clowns progressistes. Sauf que, dans la vraie vie, les jeunes hommes errent dans une solitude sexuelle abyssale, les femmes se barricadent, les relations se délitent, et les fantasmes tournent à l’obsession maladive.

Et pendant ce temps, la prostitution est jetée à la fosse commune du politiquement correct. Interdite. Chassée. Criminalisée. Pourtant, c’est elle qui, lorsqu’elle est organisée, régulée, assumée, pourrait redevenir ce qu’elle fut dans l’histoire des peuples sains : un exutoire, un régulateur social, un sas de paix dans un monde de tensions sexuelles.

Il est temps de rouvrir les maisons closes. Partout. Pas dans les ruelles sombres ou les quartiers glauques, mais dans des lieux décents, sûrs, encadrés. Avec des professionnelles volontaires, salariées, protégées, respectées. Qu’on cesse cette hypocrisie délirante qui consiste à tolérer les « OnlyFans » et les gangs bangs sur abonnement, mais à traiter de criminel celui qui paie pour un rapport consenti avec une femme qui en a fait son métier.

Le plus vieux métier du monde mérite mieux que la clandestinité. Il mérite la lumière. Pas celle des néons sordides, mais celle de la reconnaissance juridique, sociale, économique.

Car c’est là que réside la clef : il vaut mieux une maison close qu’un viol dans un parc. Il vaut mieux une passe payée qu’un harcèlement dans le métro. Il vaut mieux une sexualité encadrée qu’une jungle hormonale désaxée.

Osons le dire : une société sans prostitution légale, c’est une société où les frustrations s’accumulent comme des explosifs sous tension. Et où le porno ne fait qu’allumer les mèches.

Alors à tous les progressistes puritains, aux féministes castratrices, aux technocrates hors-sol qui veulent tout interdire, sauf la déchéance, je dis : rendez-nous les maisons closes ! Donnez aux hommes et aux femmes qui le souhaitent un droit au corps et à la jouissance, mais aussi, pour ceux qui veulent en faire une profession, un droit au métier. Laissez aux peuples adultes la liberté de leur intimité. Et que la France cesse de se masturber dans les toilettes numériques pendant qu’elle fustige celles qui voudraient louer leurs corps avec dignité.

La République du vide n’a que trop duré. Il est temps de rétablir un ordre viril et lucide. Moins de porno. Plus de bordels !

Julien Dir

Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Tag(s) : #Belgique, #Europe, #France, #Information, #Justice, #Monde, #Santé, #Social
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