/image%2F6102505%2F20250501%2Fob_6859bd_a3.jpg)
À mon humble avis, ce black-out total en Espagne et au Portugal signe la défaillance du renouvelable. La stabilité du réseau à 50 hertz n’étant plus assurée, il y a eu des coupures en série pour éviter des dégâts majeurs.
Mais dénoncer le manque de fiabilité de l’éolien et du solaire, c’est remettre en cause le dogme incontournable de l’énergie propre d’origine non nucléaire, imposé par les écologistes intégristes qui nient toutes les nuisances et le coût démentiel de l’éolien, avec son misérable rendement de 25 %. Le renouvelable est une imposture, voire une arnaque ruineuse.
Par conséquent, j’espère que ces pannes gigantesques vont calmer l’hystérie antinucléaire qui sévit en Europe, sous la férule des ayatollahs de l’écologie, apôtres inconditionnels de l’éolien et du solaire, deux sources d’énergie intermittentes au rendement calamiteux qui n’offrent aucune sécurité en cas de hausse brutale de la consommation, ou dès que les conditions météo sont défavorables.
Une source d’énergie non pilotable, alors que l’électricité ne peut se stocker, est inévitablement porteuse de graves déconvenues. C’est totalement anti-économique.
En Californie, État champion des énergies renouvelables, une canicule aux températures record avait poussé les habitants à mettre leurs climatiseurs en fin de journée, tous en même temps. Soleil couchant et pas un poil de vent. Incapables de faire face à la demande, les gestionnaires du réseau électrique ont dû couper l’alimentation de 400 000 foyers. Sans ce délestage d’urgence, c’était toute la Californie qui passait en black-out total.
Perdre 100 % de l’électricité en quelques secondes sur la totalité du territoire, comme on vient de le voir en Espagne et au Portugal, c’est absolument impossible sur un réseau électrique pilotable comme le nucléaire, donc disponible 24h/24 et 7j/7.
Avec un parc nucléaire qui fournit encore 70 % de son électricité, la France possède la source d’énergie la plus sûre, la plus stable, la plus propre d’Europe et entièrement pilotable en continu.
Mais ce n’est pas le cas de l’Espagne ou du Portugal.
Avec plus de 50 % de sa production issue de l’éolien et du solaire, tandis que le nucléaire ne représente que 20 % du total, l’Espagne est incapable de piloter son réseau.
Elle aligne les mégaprojets de parcs solaires et éoliens, de façon à atteindre 70 % de la production de l’électricité dans un proche avenir.
Pour l’instant, des armées d’ingénieurs se disent incapables de nous expliquer les causes de cette gigantesque panne. Les hypothèses se succèdent mais pas un seul expert ne s’est risqué à dénoncer un réseau alimenté majoritairement par des énergies propres mais non pilotables, donc totalement incontrôlables.
Les pays ont été paralysés. Arrêt des trains, perte des feux de signalisation, du réseau internet et des liaisons téléphoniques. Le retour au Moyen Âge en quelques secondes.
La piste d’une cyberattaque est écartée.
Des enquêtes sont ouvertes pour sabotage informatique.
L’Espagne et le Portugal n’étant que faiblement raccordés au réseau européen, l’assistance des autres pays reste limitée si le réseau national est défaillant.
L’analyse qui me parait la plus crédible est celle du directeur général de Voltalis, Mathieu Bineau, qui a répondu au Figaro :
" Le réseau espagnol est plus exposé aux énergies renouvelables, avec des variations de plus en plus intempestives. Le pays manque de solutions d’accompagnement, par exemple, pour contrebalancer l’arrêt d’un parc éolien et éviter que tout le système bascule "
Hypothèse aussitôt balayée par le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez.
" Il n’y a pas eu un excès de production d’énergies renouvelables, ni un manque de couverture de la demande "
La transition écologique ne souffre aucune contradiction…
Parions que la dictature des écologistes n’acceptera aucune remise en cause du développement de l’éolien, modèle d’imposture et de non-sens économique, tout comme la voiture électrique.
Quand des centaines de milliards sont en jeu, un black-out de 24 heures n’est qu’un détail.
Jacques Guillemain
Article paru sur Riposte Laïque