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Un excellent article paru sur Facebook que je partage.
Cette photo illustre mieux que tout commentaire la connivence entre les technocrates non élus de Bruxelles et nos élites politiciennes qui, à peine au pouvoir, s'empressent de s'essuyer les pieds sur leurs promesses électorales et de trahir ceux qui leur ont permis de toucher le jackpot.
De Wever sur lequel les Belges fondaient tant d'espoirs depuis des années vient déjà de les décevoir cruellement, alors même que son gouvernement tout fraîchement éclos émet de premiers rots avertisseurs sonores des inévitables fracturations à venir.
L'Anversois nationaliste en carton-pâte s'était engagé à prendre des mesures radicales pour stopper l'immigration, renvoyer les illégaux, enrayer la violence et combattre l'incivisme. Son serment n'appartenait qu'à lui-même. À part se soumettre à quelques mesurettes dictées par Bruxelles pour empoisonner un peu plus la vie quotidienne des gueux, l'Arizona n'a émis aucune proposition ni sérieuse ni concrète susceptibles d'inverser la courbe de cette spirale infernale.
La bien-pensance est passée par là: la Justice attendra, les délinquants continueront à délinquer et les victimes des menues racailles comme de pires crapules réclameront toujours un peu plus dans le vide assistance et réparation.
De Wever et son attelage faussement qualifié de droite alors qu'il est en fait de centre gauche, avaient aussi fait de l'équilibre budgétaire, de la traque aux abus et de la chasse au gaspillage leur cheval de bataille. C'est tout vu: hormis lever de nouveaux impôts qui pénaliseront toujours plus la classe moyenne, ce gouvernement ne réalisera au bout du compte ni économie ni réforme budgétaire, capables de réduire à terme le déficit abyssal du Royaume.
Pire encore, les premières décisions prises en mode panique rue de la Loi aggraveront la montagne de dettes que nous laisserons à nos petits enfants. Plutôt que le bien-être, la prospérité et la liberté, c'est la pauvreté, le dénuement et la dépendance à vie aux emprunts que notre lâcheté, l'inconscience et la capitulation laisseront en héritage aux générations à venir.
La décision irresponsable collectivement prise par nos dirigeants pour répondre à une hypothétique menace russe artificiellement entretenue par les va-t’en guerre politico-médiatiques du Système constitue le dernier clou de notre cercueil: les finances vont un peu plus déraper, nos réserves d'or fondre comme neige au soleil et la rage taxatoire revenir au grand galop dans la décennie à venir.
Que, dans ce contexte déprimant, alors même qu'ils ne sont pas encore au travail, les partis portés au pinacle voient dans les premiers sondages s'éroder sensiblement leur capital confiance ne fassent pas semblant d'être surpris. Et surtout qu'ils ne s'en offusquent pas en venant à nouveau agiter la menace gnangnan de la montée des extrrrrêmes. C'est qu'ils n'auraient pas pu s'y prendre autrement pour aider le Vlaams Belang au Nord et le PTB au sud à reprendre leur inexorable marche en avant.
Jean-Louis Donnay