La chasse aux fumeurs, ces néo-lépreux, continue

Sans dénier que la cigarette est nuisible à la santé, tout comme l’alcool, le sucre, le sel, l’air et l’eau pollués, j’ai bien l’impression que Big Brother assume une partie de sa domination de plus en plus par la peur, l’angoisse permanente. Notre vie sera-t-elle préservée nous conformant à une stricte vie de restrictions et d’interdictions ?  Moins heureuse certainement !

L’exemple de ce média qui annonce la mort plus rapide du fumeur impénitent et de l’interdiction de fumer dans certains endroits publics, pourtant bien aérés n’en est-elle pas une illustration parfaite. Et cela au moment où on parle de légaliser la consommation de haschich. Pour nos politiciens, une fumée n’est pas égale à l’autre.

J’ai 85 ans, j’ai commencé en 1951 et j’ai fumé jusqu’à deux paquets de vingt-cinq cigarettes par jour jusqu’en 1974 où je fus intoxiqué gravement par un insecticide que j’avais largement diffusé dans l’air lors d’une démonstration nocturne dans une grande surface. Pendant quelques jours, je crachais littéralement mes poumons dès je tentais de fumer. Cela dura plusieurs jours au point que je fus étonné de pouvoir être resté sans tirer une bouffée et décidez de supporter un jour plus sans fumer, le jour suivant, de même les autres qui suivirent. Ce fut seulement après une année que je n’eus plus la tentation pressante « d’en griller une ». Depuis je n’ai plus fumé, mais en lisant l’article, j’ai pris plaisir a calculer que compte tenu de ma longue consommation, j’ai théoriquement perdu plus ou moins 22 ans de ma vie.

Est-il bien raisonnable de penser, que sans avoir péché contre ces ligues d’intolérance médicale et gouvernementale, je vivrais jusqu’au moins cent en cinq ans ? Serait-ce vrai, quel plaisir aurais-je encore à vivre, alors qu’il diminue de plus en plus depuis quelques années.

Je répète mon affirmation du début, je ne nie pas la nocivité de la cigarette, ni d’ailleurs celle de l’alcool dont j’ai aussi abusé largement dans ma vie, mais n’est-ce pas la liberté de choix de l’individu ?