Thomas Dermine dans l’émission « Les puncheurs » sur RTL-TVI se flatte de « l’identité wallonne inclusive » par rapport à celle nationaliste de la NVA. Si je comprends bien ce socialiste, certainement toujours prompt à chanter l’Internationale, l’identité serait de ne pas en avoir. Ce serait le patchwork universel, le mélange de cultures et de langues, l’auberge espagnole ce lieu dépourvu de tout et où l’on ne trouve que ce que l’on a apporté.
Évidemment, comment exalter l’unicité du caractère hérité des Wallons qui définirait leur identité propre et constituerait une nation à part entière quand on s’affirme socialiste ? Ce serait se priver de nombre d’électeurs pour qui la Wallonie n’est pas la patrie, mais simplement le territoire qu’ils occupent. En plus, allier le nationalisme au socialisme risquerait de rappeler des tristes souvenirs historiques, d’où cette notion d’identité « inclusive ». Une identité qui ne saurait exister mais qui permet de transformer le Wallonie en une Babel moderne !
Mais l’homme ex-collaborateur de McKinsay et ex-directeur de l’Institut Vandervelde connait la manière « consumériste » de présenter les choses pour que la réalité des faits disparaisse sous l’art de la dialectique qu’il manipule avec aisance. Malgré mon aversion pour ce genre de politicien carriériste avéré, l’identitaire que je suis résistera à la tentation de remplacer la première lettre de son patronyme par un « V » pourtant bien mérité !