Le 7 novembre, trois semaines après le nouvel égorgement d’un professeur par un terroriste à Arras, les activistes des jeunes d’Oc ont « fermé » le lycée Marc Bloch à Sérignan (Hérault). Cette action symbolique consistait à accrocher une pancarte au niveau de la porte d’entrée pour alerter sur le danger islamiste. Un péril d’autant plus inquiétant que des enseignants de ce lycée et de plusieurs autres établissements de l’Hérault avaient été récemment menacés par un fan d’Al-Qaïda : « Le prochain ça sera toi ! ».
Aujourd’hui, Anthony, le porte-parole de ce groupe de jeunes activistes, a été placé en garde à vue alors même qu’il devait initialement être entendu dans le cadre d’une audition libre. C’est semble-t-il maintenant le tarif pour vouloir défendre son peuple et son pays. Si l’interdiction systématique des manifestations patriotes a été demandée aux préfets par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, on constate que la garde à vue est tout autant systématique pour les participants à une action d’agit-prop. Quand bien même serait-elle purement symbolique et totalement pacifique.
Le gouvernement se sert dorénavant de la procédure comme moyen de sanction et de pression pour intimider les lanceurs d’alerte. Nous combattons pied à pied sur le terrain judiciaire toutes les interdictions de manifestation. De la même manière nous viendrons en aide aux lanceurs d’alerte, qui comme Anthony, sont abusivement placés en garde à vue.
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Communiqué ASLA