Le printemps est revenu
Mais les oiseaux se sont tus
Lorsque tonne le canon
Et que flambe l’horizon
Les rues se gorgent du sang
Répandu par les enfants
Fuyant un ciel en fureur
Dans le bruit et la terreur
C’est l’horreur d’une guerre
Qui frappe au cœur les mères
Levant le poing vers les cieux
Maudissant les hommes et Dieu
Peu importe les raisons
De la cruelle moisson
La folle Dame à la faux
Agite son noir drapeau
Quand arrivent les soldats
C’est la pitié qui s’en va
Et je maudis ces puissants
Qui s’abreuvent de ce sang
Pour les enfants d’Ukraine
Que s’éteigne la haine
Que vienne l’apaisement
pour rendre aux oiseaux leur chant
Méry-sur-Ourthe, le 8 mars 2022
Georges Bleuhay - en attente de publication
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