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Le gouvernement ne prend même plus le soin de cacher ses méthodes dictatoriales qui ne peuvent qu'entretenir le malaise qui grandit en chacun de nous. Véran chasse de l'Assemblée Nationale les députés dépités. Et pourtant, il faut leur en faire à ces députés qui ont le cœur dur et l'esprit glacial. 
Darmanin fait interpeller les catholiques sur les parvis d'églises en l'absence de tout "rassemblement" troublant l'ordre public. Dieu sait qu'ils sont méchants, ces catholiques, qui, certainement, sans que nous le sachions, tirent au mortier sur des commissariats et égorgent des imams.
Darmanin fait photographier les manifestants sous toutes les coutures, pour ce qu'il reste de manifestations ... , et relever leur identité quand ce n'est pas leurs empreintes . Naturellement, ce sont des "fichiers S".

La presse est muselée ou a le petit doigt sur la couture du pantalon  Tous les opposants sont soupçonnés de "haine raciale". Les menaces pleuvent sur les ondes, distillées alternativement par Véran et par le monsieur tout gris qui dit qu'il est Premier ministre.  On dirait qu'ils ont peur, leurs regards sont furtifs, leurs voix féroces et criardes. Pour cette fois, cette fois seulement, on en arriverait à regretter que les accents régionaux n'aient pas encore été interdits, comme un bon petit "marcheur' l'a proposé.

Ils ne nous feront plus marcher très longtemps. Il va même falloir qu'ils apprennent à courir. Puisqu'ils n'entendent pas les suppliques de tous les petits, de tous les humbles, qui, d'habitude, plient mais ne rompent pas. Mais même les ânes et les moutons savent que les sondages sont faux, qu'ils sont truqués, comme tout est truqué en France par Macron depuis plus de trois ans. Mais si Macron ne le sait pas, s'il ne fait que croire ses courtisans de moins en moins avides de sa reconnaissance, mais nous allons aller à l'Elysée pour le lui expliquer. Et puis nous allons rendre visite aux députés racolés par Macron, qui, il est vrai, ne brillent pas non plus par la vivacité de leur comprenette. Il est vrai qu'ils se cachent, qu'ils se dérobent, qu'ils ne sont plus nulle part sauf à l'abri, à la télévision. La colère monte et l'on ne peut pas tous nous envoyer en psychanalyse, ni tous nous pousser au suicide. Le désespoir monte d'être enfermés, d'être traités comme des bêtes à l'abattoir et ce désespoir-là gronde en dedans, mais au dehors aussi.

Ce n'est pas le virus que doit craindre l'exécutif, c'est, dans quelques mois, le printemps et la résurrection des morts.

Bonum Sensum

 

Tag(s) : #France
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