À Jeanne d’Arc
Le monde s’effondre sous mes yeux
Et mes frères demeurent inertes
C’est l’immobilité des vieux
Qui les conduit à leur perte
Nous ne voulons plus de conflits
Tant pis pour notre liberté
La défense de notre pays
Nous ne sommes pas intéressés
Nous acceptons la soumission
Que nous impose la finance
Nous acceptons l’invasion
De notre pays la France
Et notre culture va périr
Sous le choc des altérités
Oublions que notre avenir
C’est de perdre notre passé
Et j’entends raisonner ces mots
Partout au sein de la nation
C’est la débandade au galop
La totale capitulation
Georges Bleuhay - Le cœur fou - Edilivre Paris 2014