Les mondialistes qui haïssent tous ceux qui sont identitaires et rêvent d’un monde métissé où les peuples seraient sans personnalité propre, font souvent référence à la fameuse citation de Romain Gary « Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres ».
Ils tentent de créer un conditionnement favorable à leur projet liberticide mais sont totalement ridicules car le nationalisme véritable n’est que l’affirmation de l’amour de son pays (je n’ai pas écrit de l’état), territoire, langue, culture et tradition légués par ses parents et son expression la plus forte, le patriotisme mot dérivé du latin pater, le père. Le nationalisme n’est donc pas la haine des autres mais l’amour sans restriction des siens.
« Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est l’amour de sa patrie ! »
René G. Thirion
REQUIEM ANNONCÉ POUR UN PEUPLE
QUI REND L'ÂME
Vingt-quatrième année du troisième millénaire, nos peuples d’Europe sont en voie d’extinction. Quand je dis peuple, je fais référence à ces hommes et femmes qui se sont unis en fratrie, puis en tribu, pour passer ensuite en une ethnie sur un territoire déterminé. Les liens du sang et des gènes en ont constitué la base essentielle nécessaire à une unification du mode de vie et de pensée. Ce fut le départ d’une civilisation en devenir.
Du moment magique où le cerveau reptilien qui assumait la réactivité nécessaire à la survie animale fit une place de plus en plus dominante à l’apparition du cerveau limbique générateur d’émotions et de jugement de valeurs, l’homme naquit. Enfin, pour le parfaire et lui permettre d’évoluer vint s’ajouter le néo-cortex qui ouvrira la porte au langage, la pensée créatrice et la conscience personnelle. C’est ainsi que naquit la culture, qui allait donner la personnalité profonde des individus réunis, qui nous a conduit à l’homme d’aujourd’hui, fort et faible à la fois des expériences acquises au cours des siècles. Merveilleuse évolution qui se fit dans la douleur et le sang, dans les cris et les larmes.
Quelles que furent les victoires et les défaites des nations antagonistes, chacune de celles-ci furent les marches indispensables pour une évolution d’une identité qui s’affirmerait plus tard dans une histoire et une culture partagée, et contribueraient à la création d’une nation unique fusionnée dans une langue commune, une langue souvent dite maternelle tant elle constituait le lien historique indissoluble entre le passé et l’avenir.
Cela aurait dû nous conduire à la Cité au sens ancien de la Grèce antique, berceau de notre civilisation. Une communauté de Citoyens possédant le pouvoir politique de la gestion sur son territoire, sur son écosystème. Cet état souverain serait doté des pouvoirs régaliens nécessaires au bien-être, à la sécurité et à l’épanouissement de ses composantes. Il les exerceraient pleinement pour le traitement des accords et échanges internationaux et dans ses relations avec les étrangers admis sur son sol.
Hélas, il n’en est rien et chaque jour qui passe, voit l’arrivée de nombreux migrants en nombre sans cesse croissant qui nous imposant leurs lois et coutumes, exigent la participation à notre vie politique. Notre territoire n’est plus le legs de nos ancêtres, mais le bien de l’humanité qui se presse à nos frontières abandonnées.
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Comme la Rome antique et sa civilisation est morte sous le flot des barbares, j’ai peur que les nations européennes ne subissent le même sort et c’est pourquoi j’ai intitulé cet article « Requiem annoncé pour un peuple qui se meurt ».
Georges Bleuhay
Le poète de Méry-sur-Ourthe