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Les députés ont voté : 331 voix, pour la censure du gouvernement.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Michel Barnier n’a pas été à la hauteur de sa mission. Dans un pays normal, endetté à hauteur de 3228 milliards d’euros, 112 % du PIB, on fait attention à réduire les dépenses publiques.

Quand le remboursement de la dette se monte à une somme astronomique, on tire la sonnette d’alarme et on essaie de résoudre le problème avant de descendre au niveau de la Grèce.

Mais la France n’est pas un pays normal : la seule réponse à la dette que trouvent nos gouvernants, c’est une course en avant vers toujours plus de dépenses exorbitantes de l’Etat, par exemple, les dépenses liées à l’immigration que la majorité des Français réprouvent, et vers toujours plus d’impôts pour les manants que nous sommes. Mais eux bien sûr, vivent bien, députés et sénateurs ont récemment augmenté leur salaire…

Il faut dire que nos hommes politiques ont une imagination débordante dans le domaine de l’impôt, rien ne leur fait peur, après avoir tout à fait artificiellement doublé (au moins) l’électricité, avoir décidé, par exemple, de dérembourser certains médicaments, alors que pas mal de Français hésitent à se soigner, ils cherchent partout de nouveaux impôts et pensent taxer les chiens, les chats, le sucre, et pourquoi pas le soleil ou les parapluies ?

Les Français se sentent traqués et se demandent quand tout cela s’arrêtera. Leur pouvoir d’achat a drastiquement diminué. Les agriculteurs sont aux abois. Les retraités, aussi. Des boîtes jusque là florissantes prévoient de licencier. Des Français dorment dans leurs voitures, pendant que des clandestins sont à l’hôtel. On n’en peut plus.

Barnier a échoué dans sa mission, qui, par ailleurs, était impossible, mais, jusqu’à ce soir, il espérait contre vents et marées que les députés allaient être « raisonnables » et n’allaient pas le censurer. Il a même brandi la menace d’impôts supplémentaires, il a aussi presque supplié et en était ridicule, prétendant que la censure, c’était la fin du monde, et qu’il allait nous arriver des choses épouvantables.

Mais Marine Le Pen a « osé », a-t-il dit ! Pourtant, il était clair qu’elle allait voter cette censure, et qu’y renoncer aurait été mille fois pire.

Cerise sur le gâteau, Michel Barnier a organisé aujourd’hui même à Matignon une petite sauterie. Petits fours, champagne. Sauterie qui s’est terminée finalement et bien malgré lui, en soirée d’adieux.

Oui, au moment où la France réalisait avec amertume combien elle était mal en point, Barnier prévoyait de manger des petits fours et de boire du champagne avec ses acolytes. C’est dire le décalage entre eux et nous ! Parce que nous, c’est plutôt la portion congrue, et les Français ne prévoient pas de beaucoup dépenser pour Noël. Beaucoup se serreront la ceinture.

Et Macronescu, celui par lequel tout ce mal arrive, celui qui détruit la France chaque jour davantage, que faisait-il pendant ce temps-là ? Il était allé au soleil, en Arabie Saoudite, et – c’est inimaginable – disait hier soir encore qu’il ne croyait pas du tout à la dissolution.

Ce qui prouve qu’il ne connaît rien à la France ni aux Français.

Un tel manque de vue politique de la part d’ un chef d’État laisserait sans voix, si on n’était pas déjà amplement prévenus de l’incapacité, de l’incompétence, de l’immaturité égoïste du personnage.

Ce personnage, qui se réveille un matin et prête un milliard d’euros à l’Afrique, comme ça, comme un caprice, et qui, un autre matin, prête autant à l’Ukraine, est insupportable, nous dit Eric Zemmour très justement. Emprunter pour donner à l’Ukraine, dans un combat perdu, c’est le must. Après cela il ne faut plus s’étonner si les caisses sont vides.

C’est vrai qu’en économie politique, on apprenait encore, il y a peu , que c’était très bien d’emprunter. L’économiste Maurice Allais pouvait aller se rhabiller. Cela a commencé avec Pompidou, élève de la banque Rothschild… tiens, tiens, comme Macronescu. Nous sommes menés par la finance.

Macronescu est comme l’empereur Caligula qui avait fait construire un palais pour son cheval. Il jongle avec notre argent, croyant certainement que c’est le sien.

Macronescu , complètement inconscient, va-t-il laisser longtemps la France sans gouvernement, comme avant Barnier, ce qui était un pur scandale, sous prétexte des Jeux olympiques ? 

En attendant, il vient de faire une déclaration, il dit que ceux qui ont voté la censure sont un front anti-républicain. Il est dans l’insulte. Il insulte les députés, élus de la nation, et nous insulte avec eux. Un gamin qui trépigne d’être contrarié. 

La motion de censure est dans la Constitution, la Constitution est-elle antirépublicaine ?

Mathilde Panot a pris la parole après la motion de censure et, pour une fois a eu une parole censée : elle a dit que Macronescu n’avait pas d’autre choix que celui de démissionner.

Oui, Macron, démission. Sept ans de gabegie, de ruine de notre industrie, de ruine de notre nucléaire, de vantardises, de blabla, de drague de beaux gars bronzés diversitaires aussi immatures que lui, de rires devant ND de Paris en flammes, de déclarations anti-françaises en visites officielles à l’étranger, de Brichel, de « en même temps », de « pensez printemps » et de tout le reste, ça suffit.

En attendant, au revoir, Barnier ! Au prochain !

Sophie Durand

Article paru sur Riposte laïque

Tag(s) : #Belgique, #Europe, #France, #Information, #Monde, #Social, #Économie
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