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Ce mot politique d'Éric Zemmour concerne les français mais pourrait s'adresser aussi bien aux belges et particulièrement aux wallons tellement son constat est réel. C'est pourquoi je publie sur ce mur. Peu importe que vous aimiez ou que vous détestiez son auteur, ses propos sont d'une justesse implacable et doivent éveiller votre attention. À l'heure où les médias vous montrent des milliers de belges prenant l'avion pour des vacances d'hiver, il y plus d'un cinquième de la population qui vit en dessous du seuil de la pauvreté et chaque jour ce nombre de malheureux augmente, Est-ce digne d'un pays comme le nôtre ?

Chaque mois depuis des décennies, un drame se joue dans tous les foyers français. Il revient inlassablement, comme un cauchemar. Certaines familles le traversent douze fois par an toutes leurs vies durant. Ce drame s’appelle : la fin du mois. C’est le moment où, pour plus de gens qu’on ne pense, le pouvoir d’achat disparaît. On n’a plus les moyens d’économiser le moindre centime, on n’a plus les moyens d’une sortie, d’acheter des vêtements aux enfants, parfois même de se nourrir, de payer le chauffage ou l’abonnement téléphonique. On va être pauvre jusqu’à la prochaine paye. On va avancer à découvert, voir les agios se creuser, devoir vivre de rien, vivre mal, vivre triste. Au moindre imprévu, on sera pris de panique.

Ce drame de la fin du mois, les politiciens – qui ne le vivent pas et, pour la plupart, ne l’ont même jamais expérimenté dans l’enfance - lui trouvent mille explications selon les années. C’est la crise énergétique. Ce sont les taux d’intérêt. C’est l’héritage du gouvernement précédent. C’est la mondialisation. Alors, les Français souffrent de chaque fin du mois, année après année. Ils se résignent. Ils finissent par croire que c’est inéluctable, que c’est la fatalité, comme un phénomène météorologique, une punition du ciel macroéconomique. Il est temps de faire toute la lumière sur ce drame. Chaque politicien prétend être « le candidat du pouvoir d’achat », sans jamais prendre la peine de définir ce concept.

J’ai déjà eu l’occasion de le dire : le pouvoir d’achat, ce n’est pas ce que l’Etat vous donne, c’est ce que l’Etat ne vous prend pas. Le pouvoir d’achat, c’est ce qui vous reste quand vous avez payé vos impôts, les charges qui pèsent sur votre salaire, la TVA sur tous vos achats, les taxes sur votre plein d’essence, vos impôts locaux, votre taxe foncière et toutes les autres ponctions que l’Etat vous impose. En moyenne, que vous prend l’Etat ? Les chiffres officiels sont formels : il vous soustrait la moitié de ce que vous gagnez. La moitié ! Chaque année, le taux de prélèvements obligatoires s’élève à 47 % du PIB. Ce taux était de 33 % en 1965, quand le général de Gaulle le trouvait déjà trop élevé.

Depuis un demi-siècle, la charge fiscale qui pèse sur vous ne cesse de grandir, alors que les services que vous rend l’Etat ne cessent de se dégrader. Aujourd’hui, l’Etat vous prend la moitié de la richesse que vous produisez par tous les moyens à sa disposition et il crée sans cesse de nouveaux moyens dans ce but. Vous prendre la moitié de ce que vous produisez a des effets très concrets sur votre vie personnelle. Cela signifie qu’à compter du 16 de chaque mois, vous ne travaillez plus pour vous, pour vivre, pour vos enfants, pour votre confort. À partir du 16, vous travaillez pour l’Etat et pour lui seul. Je veux utiliser une image frappante pour être bien compris : vous êtes une femme au foyer. On sonne à votre porte. Deux agents du fisc vous disent “Bonjour, madame. On est le 16. On vient s’installer chez vous”. Les deux hommes mettent les pieds sur la table, vident le frigo, vident la tirelire du petit, etc. A partir du 16 de chaque mois, donc à partir de ce mardi matin, vous entrez en esclavage. Un esclavage fiscal, sans chaînes, sans fouets, mais un esclavage. Une humiliation. Une douleur. La vérité est là : vous avez du mal à boucler vos fins de mois parce que l’Etat vous prend la moitié de ce que vous gagnez chaque mois ! L’argent qui vous manque à la fin du mois, c’est celui que l’Etat vous a pris !

Evidement, rusés, bien conscients de votre colère, les politiciens vous promettent « des mesures pour le pouvoir d’achat ». Des chèques qui tombent du ciel, des subventions comme s’il en pleuvait, des cadeaux L’argent qui vous manque à la fin du mois, c’est celui que l’État vous a pris ! . Chacun de ces cadeaux est financé avec l’argent de la prochaine hausse d’impôts et de taxes ou, ce qui revient au même, avec de la dette et de l’inflation. En d’autres termes : chacun de ces cadeaux que l’on vous fait miroiter s’assortit d’un coup de couteau dans votre dos. Chacun de ces cadeaux est un leurre, une arnaque, un viol de votre compte en banque. Bientôt, à cause de tous ces cadeaux, vous n’entrerez plus en esclavage fiscal le 16 de chaque mois, mais le 15, puis le 14 et ainsi de suite. Chacun de ces cadeaux vous arrache un nouveau lambeau de liberté. Certains candidats s’exclament : « On va vous rendre votre argent ! » Détrompez-vous. Rien ni personne ne vous rendra l’argent que l’Etat vous a pris, pour la simple raison que cet argent n’existe plus. Il a été gaspillé. Jeté par la fenêtre. Détruit. Anéanti à tout jamais. Ceux qui prétendent vouloir vous le rendre vous mentent comme des arracheurs de dents. Ah, comme ils sont compatissants et aimants, ces candidats qui vous font miroiter le retour au bercail de vos économies ! Comme ils sont cruels, de vous promettre l’irréalisable. Quand ils vous auront déçus, vous les détesterez.

Alors, que faire ? Le problème est grave, mais la solution est simple : réduire de manière drastique, systématique et massive les dépenses de l’Etat. C’est la seule et unique solution. Et cela n’appauvrira pas le pays, bien au contraire. Est-il besoin de vous rappeler la montagne de milliards – votre argent – qui est engloutie dans l’aide faramineuse à une myriade de pays étrangers ? Saviez-vous que nous dilapidions chaque année 190 millions d’euros d’aide au développement pour la Chine ? Nous aidons au développement de la première économie du monde, quand nous n’avons même pas les moyens de maintenir des lits dans nos hôpitaux ! Savez-vous combien nos bureaucrates et nos politiciens donnent chaque année pour des associations d’extrême gauche qui vous méprisent, pour des médias qui vous insultent, pour des films que vous n’irez jamais voir et pour aider des entreprises qui font déjà des profits colossaux ? Mettre fin à cette catastrophe dépensière et donc fiscale, c’est permettre à l’économie privée de dépenser plus et mieux : d’entreprendre, d’investir, d’employer. Comment s’y retrouver ? Quels budgets couper ? Quelles usines à gaz fermer ? La liste est tellement longue qu’elle fait peur même à la Cour des comptes. Elle ne me fait pas peur. Dès cette année, Reconquête va s’atteler à ce travail titanesque : détecter les gouffres où disparaît le fruit de votre travail, en dresser une liste sans concessions, la publier et l’inclure à son programme. Ce travail que ni les politiciens, ni les technocrates, ni les médias ne veulent faire, nous allons le faire. Chaque 16 de chaque mois, pour lutter avec vous contre la fatalité et remettre de l’espérance dans notre esprit français, je reviendrai vous parler de l’économie, la vraie, la vôtre. Notre esclavage prendra fin. Nous sommes français pour être libres, non seulement politiquement, mais aussi économiquement.

Tag(s) : #Belgique, #Europe, #France, #Social, #Économie
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