Récession “sévère, longue et horrible” et chute des actions de 40 % en vue selon l’économiste Nouriel Roubini qui est tout de même surnommé « Dr Doom » ( ou docteur Apocalypse en bon français) depuis qu’il a prédit avec justesse la crise financière de 2008… Alors mieux vaut l’écouter.
Récession “sévère, longue et horrible” et chute des actions de 40 % en vue selon l’économiste Nouriel Roubini qui est tout de même surnommé « Dr Doom » ( ou docteur Apocalypse en bon français) depuis qu’il a prédit avec justesse la crise financière de 2008… Alors mieux vaut l’écouter.
« Dans une nouvelle démonstration de pessimisme alarmiste, dans le cadre d’une interview accordée à Bloomberg hier, Roubini a déclaré prévoir une récession « longue et horrible » aux États-Unis et dans le monde à la fin de 2022, et potentiellement tout au long de l’année 2023.
« Même dans une récession ordinaire, le S&P 500 peut chuter de 30 % », a déclaré Roubini, précisant qu’en cas de « véritable atterrissage brutal », comme il le prévoit, le plongeon pourrait atteindre 40 % ».
Vous allez me dire mais d’où vient le pessimisme de Roubini ? Et vous aurez raison de vous poser cette question.
Sa réponse est assez simple. Pour lui « ramener l’inflation à 2 % sans atterrissage brutal de l’économie est une “mission impossible” pour la Fed, car il s’attend à ce que la persistance de l’inflation fera que la banque centrale n’aura « probablement pas d’autre choix « que de remonter les taux plus qu’elle ne le prévoit actuellement ».
Vu que nous sommes à 10 % d’inflation, et que casser l’inflation nécessite généralement des taux d’intérêt réels positifs, cela veut dire qu’il faudrait mettre les taux à 7 ou 8 % au minimum et encore, les taux réels seraient encore négatifs. Donc… si nous faisons cela ce sera effectivement « horrible ».
Horrible parce que tout le monde fera faillite ou presque. Roubini « a pointé du doigt les ratios d’endettement élevés des entreprises et des gouvernements. Or, la rapide hausse des taux implique que le coût de la dette s’accroît, et que de ce fait, « de nombreuses institutions zombies, ménages zombies, entreprises, banques, banques fantômes et pays zombies vont mourir », a-t-il déclaré.
Logique.
Mais il continue le raisonnement.
« Ensuite, une fois que le monde sera en récession, l’endettement des gouvernements les empêchera de prendre des mesures de relance budgétaire, en plus du risque que cela ne relance l’inflation ».
Logique.
Conclusion ?
« Roubini prévoit une stagflation telle que dans les années 1970 et un désendettement massif comme ce qui a eu lieu dans le cadre de la crise financière mondiale. « Ce ne sera pas une récession courte et superficielle, elle sera sévère, longue et horrible ».
Pour résumer ?
On va en baver des ronds de chapeau ! Je laisse les plus curieux chercher l’origine de cette expression qui décrit un métier où il fallait porter de lourdes charges… de plomb !
« Dans une nouvelle démonstration de pessimisme alarmiste, dans le cadre d’une interview accordée à Bloomberg hier, Roubini a déclaré prévoir une récession « longue et horrible » aux États-Unis et dans le monde à la fin de 2022, et potentiellement tout au long de l’année 2023.
« Même dans une récession ordinaire, le S&P 500 peut chuter de 30 % », a déclaré Roubini, précisant qu’en cas de « véritable atterrissage brutal », comme il le prévoit, le plongeon pourrait atteindre 40 % ».
Vous allez me dire mais d’où vient le pessimisme de Roubini ? Et vous aurez raison de vous poser cette question.
Sa réponse est assez simple. Pour lui « ramener l’inflation à 2 % sans atterrissage brutal de l’économie est une “mission impossible” pour la Fed, car il s’attend à ce que la persistance de l’inflation fera que la banque centrale n’aura « probablement pas d’autre choix « que de remonter les taux plus qu’elle ne le prévoit actuellement ».
Vu que nous sommes à 10 % d’inflation, et que casser l’inflation nécessite généralement des taux d’intérêt réels positifs, cela veut dire qu’il faudrait mettre les taux à 7 ou 8 % au minimum et encore, les taux réels seraient encore négatifs. Donc… si nous faisons cela ce sera effectivement « horrible ».
Horrible parce que tout le monde fera faillite ou presque. Roubini « a pointé du doigt les ratios d’endettement élevés des entreprises et des gouvernements. Or, la rapide hausse des taux implique que le coût de la dette s’accroît, et que de ce fait, « de nombreuses institutions zombies, ménages zombies, entreprises, banques, banques fantômes et pays zombies vont mourir », a-t-il déclaré.
Logique.
Mais il continue le raisonnement.
« Ensuite, une fois que le monde sera en récession, l’endettement des gouvernements les empêchera de prendre des mesures de relance budgétaire, en plus du risque que cela ne relance l’inflation ».
Logique.
Conclusion ?
« Roubini prévoit une stagflation telle que dans les années 1970 et un désendettement massif comme ce qui a eu lieu dans le cadre de la crise financière mondiale. « Ce ne sera pas une récession courte et superficielle, elle sera sévère, longue et horrible ».
Pour résumer ?
On va en baver des ronds de chapeau ! Je laisse les plus curieux chercher l’origine de cette expression qui décrit un métier où il fallait porter de lourdes charges… de plomb !
Charles Sannat
« Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Visitez son site où vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne qu'il publie sur www.insolentiae.com. »